Un événement mensuel

Chaque dernier dimanche du mois à partir de 16h30 et jusqu'à minuit, la chaleur et la convivialité si particulière de Cuba, tant appréciée de tous ceux qui y ont un jour goûté, ont rendez-vous à La Peña del Son.

Des concerts

Les meilleurs groupes jouent dans une ambiance qu'ils apprécient : les musiciens donnent le meilleur d'eux-mêmes pour leur plaisir... et le vôtre.

Des cours de danse

Pour tous les niveaux, tous les styles avec les meilleur-e-s professeur-e-s travaillant à Paris. Durant le concert et les DJ sets, ils vous invitent à mettre en pratique ce que vous savez faire, dans une ambiance détendue.

Des conférences

Pour que vous ne dansiez pas idiot, un conférencier spécialiste des musiques cubaines et latines vous livre quelques clés pour comprendre de quoi on parle lors de présentations musicales légères. Venez, vous saurez !

Tous les parfums de la culture cubaine

Expositions, littérature, musique, danse, cuisine, cocktails, jeu de dominos, rencontres, ... : tous les ingrédients sont réunis pour vous faire goûter tous les plaisirs de l'île : la alma cubana.

lundi 17 mars 2014

Le rythme de la clave


Ces deux morceaux de bois durs qu'on frappe l'un contre l'autre sont devenus la colonne vertébrale de toute la musique latine.
Les formules rythmiques obtenus par cette percussion se nomment aussi clave.
Pour les non-experts en solfège, il n'est pas très facile de comprendre comment cela s'articule avec les temps... mais cette video explique l'affaire très clairement.

Apprenez à repérer la clave, c'est un secret pour danser comme il faut !

Généalogie de la timba


Cette carte datant de 2005 est donc forcément incomplète, mais n'en livre pas moins de riches renseignements sur les groupes qui ont présidé à l'établissement de la timba, nouvelle fureur cubaine apparue au début des années 90.

La page dont elle est issue, en anglais et en espagnol, est ici.

De Cuba à New York (5)


Mangu, né en République Dominicaine et élevé dans le Bronx, revisite en 1998 Calle luna, calle sol, le vieux thème de Willie Colon, en lui injectant une bonne dose de hip hop.

Le barrio y prend une teinte encore plus sombre, avec une musique encore plus dure.

De Cuba à New York (4)


Willie Colon, new-yorkais d'origine portoricaine, enrichit la salsa de thèmes proches de la rue, décrivant la dure réalité du ghetto latino de la mégapole américaine. Sa musique, servie par un trombone très mis en avant et des rythmes carrés, est tendue, musclée, puissante voire violente : l'heure est venue de la salsa dura, qui respire l'odeur des trottoirs des rues mal famées du Spanish Harlem.

De Cuba à New York (3)


La cubaine Celia Cruz, née à La Havane en 1925, fait ses premières armes dans les cabarets. Dans les années 50, sa voix puissante fait les beaux jours de La Sonora Matancera, formation prisée dans toute l'Amérique Latine.
Après la Révolution cubaine de 1959, elle choisit de s'installer aux USA, où elle sera une figure marquante de la salsa new-yorkaise des années 70, dominée par le label Fania.

Quelques mois avant sa mort survenue en 2003, elle diversifie son style en des formes plus modernes, comme en témoigne ce morceau enregistré en 2002.

De Cuba à New York (2)


Chano Pozo, fantastique percussionniste venu de La Havane, débarque à New York au début des années 40. Introduit dans les milieux du jazz par Mario Bauza, il va croiser ses congas avec les plus grands, de Dizzy Gillespie à Charlie Parker, et profondément marquer le latin jazz de son empreinte, riche des rythmes abakua qu'il a appris sur son île natale.

Il meurt assassiné à New York en 1948, sans doute pour une anodine embrouille de came.

De Cuba à New York (1)


Mario Bauzá, LE père du latin jazz, est né en 1911 à La Havane et émigre à New York en 1931. Se frottant au jazz, il intègre le big band de Cab Calloway où il rencontre Dizzy Gillespie. L'initiant aux rythmes cubains, il sera un rouage important dans l'invention du "cubop", mélange de be bop et de musique cubaine.

Mario Bauzá sera aussi directeur de l'orchestre de Machito, puis conduira son propre orchestre au cours des années 80 et 90.

dimanche 16 mars 2014

Babalao ?

Un babalao est un prêtre de la santeria, la religion afro-cubaine inspirée des traditions africaines yoruba. Le babalao est maître de la connaissance et de la divination.
Les orishas, dieux de la santeria, sont appelés par les rythmes joués sur les tambous bata qui les célèbrent et leur rendent hommage.

Tambours batá : iyà, itótele et okónkolo



Les tambours traditionnels batá  vont toujours par 3 : iyà est le plus grand ; itótele est l'intermédiaire ; le plus petit se nomme okónkolo.
Ils sont joués par 3 percussionnistes et possèdent une membrane à chaque extrémité : 6 sons de base donc, qui s'entrecroisent dans des rythmes codifiés, chers à la polyrythmie qui caractérise les musiques venues d'Afrique.
Autrefois sacrés et réservés à des cérémonies particulières, les trois tambours bata et leurs rythmes secrets sont passés dans la musique populaire profane de Cuba et la nourrissent de leur richesse. Dans la rumba bien sûr, mais aussi dans 
la multitude de rythmes entrelacés qui forment la trame des musiques latines d'aujourd'hui.


Que suene la timba


La timba est une fusion de tradition et des formes musicales les plus modernes, mélangées dans le chaudron cubain pendant une période très spéciale ;-)

Ce documentaire en donne un aperçu.

Sierra Maestra ou le renouveau du son


Baptisé du nom d'une chaîne de montagnes de l'Est de Cuba, le groupe Sierra Maestra est fondé à La Havane durant les anneés 1970. Son leader, Juan de Marcos Gonzáles, a pour ambition de remettre le vieux son traditionnel au goût du jour. Il
 poursuivra plus tard ce travail réussi de valorisation du patrimoine au sein du Buena Vista Social Club et d'Afro-Cuban All Stars. La musique de Sierra Maestra retentira ensuite au-delà des rivages de l'île de Cuba grâce à plusieurs tournées à l'étranger. Voici ici le groupe capté lors d'un mémorable concert à Cuba.

Bebo Valdes et Diego "El Cigala"


Certaines musiques s'épousent avec une telle évidence qu'elles semblent avoir été créées pour se rencontrer, un jour.
Ainsi le piano cubain de Bebo Valdés, père de Chucho, et le cante flamenco de Diego "El Cigala", captés ici en 2002.
Bebo Valdés a définitivement rejoint les étoiles le 22 mars 2013.

Le bolero, vu par Guillermo Cabrera Infante

"... le sentiment majeur produit par les boleros n'est pas l'amour mais l'amour du souvenir de l'amour... "
Guillermo Cabrera Infante, 1993

mardi 4 mars 2014

Le premier bolero cubain


Tristezas, le premier bolero cubain, fut composé par Jose "Pepe" Sánchez en 1883.
La partition est ici.

Ecoutez-le dans une belle interprétation de Carlos y Marta :

La rumba




Malgré le haut niveau des danseurs et des musiciens, la rumba, méprisée de la bonne société, est longtemps restée l'apanage des travailleurs pauvres. Du coup, cette forme musicale a pu rester vivante et sans artifice, épargnée des promoteurs, des managers et des fabricants de disques : ce n'est qu'en 1947 que le premier disque d'authentique rumba fut enregistré, et ce fut à New York.

Aujourd'hui encore, cette forme reste très populaire, et les plus grands professionnels, comme ceux que vous voyez sur la video (cliquez sur Lire la suite...), continuent à boire à la source des barrios et à danser dans les solars.

Rumba, par Jean-Luc Marty

Excellent ! Dans ce roman, Jean-Luc Marty, avec poésie, transparence et subtilité, nous dévoile les dessous de la rumba, une partie plutôt intime de la culture cubaine : musique, ambiance des rues et des solars de La Havane, principes et règles de vie des rumberos,..

Avec ce roman, Jean-Luc Marty a obtenu le Prix Populiste 2008.

D'où vient le son ?














D'où vient le son ? Quelles en ont été les évolutions ?

Voici un bon site pour aller plus loin.
Le look est vieillot, mais le contenu est de qualité et certains documents sont difficiles à dénicher.